Le président Donald Trump a récemment pris un décret exécutif visant à réduire au minimum légal les opérations de plusieurs médias financés par les États-Unis, notamment Voice of America (VOA), Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL) et Radio Free Asia. Cette décision a conduit à la mise en congé administratif de plus de 1 300 employés de la VOA, y compris des journalistes et du personnel de soutien.
Le porte-parole de la Maison-Blanche a justifié cette mesure en affirmant qu'elle permettait de s'assurer que les contribuables américains ne financent plus ce qu'il a qualifié de « propagande radicale ».
Cependant, cette action a été largement critiquée par des défenseurs de la liberté de la presse et des responsables des médias concernés, qui estiment qu'elle constitue un cadeau pour les ennemis des États-Unis et nuit à la position américaine sur la scène mondiale.
Les employés de ces médias ont été informés qu'ils devaient quitter leurs bureaux et remettre tout équipement appartenant à l'entreprise. Le président de RFE/RL, Steve Capus, a exprimé sa préoccupation, déclarant que cette décision affaiblirait la position des États-Unis et renforcerait leurs adversaires.
Cette initiative marque un tournant significatif dans la politique médiatique américaine, remettant en question le rôle traditionnel des États-Unis en tant que défenseur de la liberté de la presse et de l'information indépendante à l'échelle mondiale.